Une des premières recommandations consiste à changer complètement votre mode de pensée. L’art du voyage est de vous laisser transporter par la découverte et la rencontre avec l’autre.
Comme dans nombreuses traditions bouddhiques, il est très impoli de tourner le dos aux figures de bouddha et à l’autel principal dans les temples, ainsi que de tendre ses pieds vers eux. Il est aussi coutume de sortir des temples en marche arrière, toujours en faisant face à l’autel principal.
Les Mongols, comme beaucoup de peuples asiatiques, sont pudiques. Il est donc recommandé de restreindre ses étreintes publiques et autres gestes affectifs lorsque l’on y voyage en couple. Concernant la tenue vestimentaire, les mongols ne seront en rien offusqué de vous voir arriver en débardeur et short, mais ils n’ont pas l’habitude d’exposer épaules, bras et cuisses. Le climat étant rigoureux, ils favorisent pantalon et chemise. Appréhender Oulan Bator et autres conditions de vie en Mongolie Malgré une richesse incomparable en patrimoine naturel et minier, les richesses de la Mongolie restent très mal réparties et le fossé entre fortunés et démunis est gigantesque. Vous ressentirez rarement cet écart lors de vos séjours en famille nomades qui vivent très modestement et au rythme d’un dur travail mais vous le sentirez davantage dans la capital Oulan-Bator et les quelques autres villes du territoire mongol. Ce grand écart crée des comportements dont il faut être averti pour prendre garde. Le pickpocket, l’alcoolisme et la mendicité sont parmi les premiers signes de ce gouffre économique. Il est donc recommandé de faire attention à ses poches et de ne pas offrir de cadeaux qui pourraient encourager les actes d’alcoolisme ou de mendicité. L’éclairage urbain étant souvent inexistant ou mal réparti, il n’est pas recommandé de sortir seul la nuit dans les agglomérations ou du moins d’éviter les zones non-éclairées. Comme dans d’autres pays asiatiques, le principe de la « queue d’attente » est inexistant. C’est à coup de coudes et de bousculades que chacun fait sa place, sans pour autant que ce soit le signe d’un manque de respect (la preuve on s’empoigne la main en signe de pardon lorsque l’on bouscule un peu trop fort). Le plus grand risque en ville est la conduite. Les mongols conduisent leurs voitures comme ils mènent leurs chevaux : de manière guerrière. Il n’est pas rare que les chauffeurs accélèrent lorsqu’un piéton tente de traverser. Ce n’est pas pour l’écraser, mais simplement pour lui montrer qu’il n’a pas la priorité (et ce même si les voyants disent le contraire).
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